Quoi ?
    Eté 2003 : comme partout la ville est étouffante, surchauffée au soleil : lumière, chaleur, accumulation, réverbération, pollution : c'est le cycle infernal.
    Mais le sentiment d'étouffement en ville, du manque d'air, n'est pas une fatalité. Il existe des moyens simples de rendre la ville -toute ville- plus agréable : c'est par exemple de passer de Tassin "la Demi-Lune" à Tassin "la Demi-Verte", c'est-à-dire d'un univers minéral à un univers végétal.
    En effet les villes modernes offrent des volumes et des surfaces nus au soleil qui chauffe tant et si bien que les nuits d'été -courtes et tempérées- ne suffisent pas à refroidir ces murs devenus des accumulateurs outranciers. Il faut habiller et isoler volumes et surfaces, non par une nouvelle couche minérale, mais par une couche vivante et végétale.
    Chacun sait qu'il fait plus frais à l'ombre qu'au soleil, aussi pour rafraîchir les avenues comme l'intérieur des maisons ou des immeubles, une solution bien simple consiste à couvrir la ville -autant que faire se peut- d'un voile de feuillage.

    Pourquoi ?
    Des surfaces nues exposées au soleil estival, c'est comme un épiderme exposé aux brûlures : il faut le protéger, l'isoler, le mettre à l'ombre.
    L'été 2003 a été particulièrement chaud : 40°C partout en France et davantage encore au sud. Or 40°C à l'ombre, c'est 50 ou 55°C pour les côtés exposés au soleil !